Marina Le Gall
Marina Le Gall a grandi dans une famille d'agriculteurs - chasseurs. Les animaux sont devenus les sujets de ses premiers croquis car très jeune, elle s’est passionnée pour le dessin de presse. Ses dessins racontent des histoires et avec les animaux, elles prennent la forme de fables. À partir de 2009, c'est aux Beaux-Arts de Paris qu'elle s'initie à la céramique. Ses dessins et peintures acquièrent alors une nouvelle dimension, ses animaux prennent vie. À cela se greffent des références de différents horizons : culture populaire, histoire de l'art, actualité... En 2015, elle réalise une résidence de céramique qui est l'occasion d'expérimenter le volume, de nouvelles techniques et de nouvelles couleurs. Cette résidence la détermine dans sa pratique de sculptrice. En 2016, pour le Vent des forêts dans la Meuse, elle construit Hannibal, un mammouth haut de cinq mètres. Cette première œuvre monumentale, ce qui lui permettra de découvrir les contraintes liées aux grands formats. D’autres résidences et collaborations suivent notamment avec Art Culture & Co et AM ART. Côté galeries, dès sa sortie des Beaux-Arts en 2014, elle rencontre Antonine Catzeflis qui la soutient encore aujourd'hui. En 2019, Catzeflis s'associe avec Pierre Passebon pour ouvrir la galerie du Passage. En octobre 2019, Marina est lauréate du prix du jury au salon céramique 14 à Paris. De là, découle une association avec la galerie Puls à Bruxelles. En 2022, c'est Nokogiri by Tonkachi qui contacte Marina, galerie qui la représente depuis au Japon. Enfin, en 2022, la rencontre avec Christine Ollier lui apporte un souffle nouveau. L'exposition dans une chapelle lors du Parcours Art et Patrimoine en Perche , le Champ des Impossibles .04 reprend différentes figures de l'iconographie catholique sous les traits d'ours, de louves, de lapins ou encore de poules, le tout à échelle 1. En 2023, Marina Le Gall suit Christine Ollier dans son projet de galerie à la Cour_Bellême, où elle séjourne également en résidence.